Olivia de Havilland : le “dernier monstre sacré d’Hollywood”, c’est elle
- Marnie
- 6 févr. 2020
- 2 min de lecture
Simple piqûre de rappel à qui veut bien l’entendre : Kirk Douglas est peut-être mort, mais la dernière légende de l’âge d’or du cinéma américain, elle, est bien vivante et répond au doux nom d’Olivia de Havilland.

Le 5 février, Kirk Douglas s’est éteint à l’âge plus qu’honorable de 103 ans après une carrière d’acteur impressionnante marquée de collaborations avec les plus grands réalisateurs (Stanley Kubricks, Brian de Palma, Elia Kazan, etc.). Et si son statut de figure majeure du cinéma américain est indéniable, Kirk Douglas est depuis quelques heures trop souvent qualifié à tort de “dernier monstre sacré d’Hollywood”. Pourtant, et cela peut s’apparenter à un détail pour certains, il reste parmi nous une dernière légende vivante de l’âge d’or hollywoodien : Olivia de Havilland.
“Qui ?”, penserez-vous. Car oui : si l’actrice peut se targuer d’une carrière tout aussi brillante que celle de son camarade, son nom reste malheureusement souvent inconnu au bataillon, en particulier dans l’Hexagone. Pourtant, la star Hollywoodienne (d’origine britannique, naturalisée américaine puis française et née au Japon, car pourquoi pas) affiche plus de 45 films à son palmarès, dont des petits bijoux tels que “The Heiress”, “My Cousin Rachel” et plus ou moins tous ceux où elle partage l’affiche avec Errol Flynn (lui, vous le remettez peut-être) et s’est vue récompenser de non pas un, mais deux Oscars au cours de sa carrière.
103 ans et (peut-être encore) toutes ses dents
Aujourd’hui, l’actrice — qui a fêté ses 103 ans en juillet dernier — est ainsi devenue “le dernier monstre sacré d’Hollywood” (le vrai, cette fois). Et même si son club de fans ne compte probablement plus désormais que des octogénaires américaines qui l’ont découverte sous les traits de Marianne dans “Robin des Bois” version technicolor en 1938, Olivia de Havilland a bien gagné ses galons de légende du cinéma américain. Dans les années 40, au top de sa gloire, elle en a marre de jouer des rôles de demoiselles en détresse niais et sans consistance et se froisse avec les studios Warner, qui font la sourde oreille. Elle intente alors un procès contre Jack Warner et gagne. Résultat : obligation des studios à donner plus de liberté aux acteurs et aux actrices. Une chic artiste, cette Olivia de Havilland.

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